Faits d'actualité: La croissance économique française

Au deuxième trimestre 2009, l’augmentation du PIB en volume est confirmée (+0,3 %), après quatre trimestres consécutifs de baisse.
Pour plus d'informations, surfez sur l'INSEE.

Calcul du PIB

PIB: entre distinctions et confusions

PIB: Agrégat mesurant les richesses produites durant l’année par les unités résidentes.

Les limites du PIB comme indicateur de richesses

Le PIB ne mesure pas toutes les richesses créées; en particulier :

• « L’économie souterraine », encore appelée "économie non-officielle", se déroule en l’absence de toute légalité et recouvre des activités variées qu’elles soient illégales ou tout à fait légales mais ne faisant l’objet d’aucune déclaration (fiscale, sociale). par exemple, le « travail au noir » qui consiste le plus souvent en activités légales mais non déclarées est cependant estimé par les comptables nationaux (6,5% du PIB).


• Les activités domestiques, celles que se rendent les ménages pour leur propre compte en dehors de tout échange marchand. Ces activités sont essentielles dans les PED.


• Les externalités négatives, notamment les effets négatifs sur la santé, l’environnement ne sont pas prises en compte. Par contre, les activités destinées à en réparer les conséquences sont comptabilisées positivement.

Le PIB est un indicateur utile à la conduite de la politique économique surtout conjoncturelle. C’est donc davantage sa variation que son niveau qui intéresse l’économiste.

Notons par ailleurs que le PIB n'a pas pour vocation de mesurer le bien être d'une population.

En 2008, la croissance économique a été de +0.4% (le PIB de 2008 était 2.4% plus élevé que celui de 2007) pour un total de 1950.1 milliards d'€.

C'est la consommation des ménages qui a préservé la croissance économique d'un résultat négatif puisque non seulement elle était de 1.1% supérieure à celle de 2007, mais, avec un total de 1409.6 milliards d'€, elle représentait plus de 56% de l'ensemble des ressources totales (PIB + Importations).

Croissance économique et facteurs de production

Sur la période 1973-1990, la contribution du facteur travail à la croissance économique est négative, et pourtant, le TCAM est de +2.4%. Cela s'explique par deux principales raisons:

- D'une part, la Réduction du Temps de Travail, notamment l'obtention en 1981 d'une heure hebdomadaire travaillée en moins et d'une cinquième semaine de congés payés,
- D'autre part, la réduction de la durée d'activité : on rentre plus tard sur le marché du travail (allongement de la durée moyenne des études) et l'on sort plus tôt ou on profite de périodes de congés payés pour anticiper la retraite.

Toutefois, les gains de productivité ont permis une augmentation de la richesse créée à hauteur de +2.4% par an, en moyenne.

PIB et Taux de Croissance Annuel Moyen

Sur une longe période, le TCAM du PIB désigne la croissance annuelle moyenne de l'économie du pays.
Ainsi, le TCAM de la France entre 1973 et 1990 était de 2.4%. Cela signifie que le croissance économique de l'économie française s'élevait à 2.4% par an en moyenne. Cela suppose que certaines années la croissance économique était supérieure à ces 2.4% et que d'autres années elle était inférieure à ce même taux.